Le co-Président de notre Comité d'honneur Karl-Heinz Lambertz
élu Président du Comité des Régions de l'Union Européenne
En 2016, Monsieur Karl-Heinz Lambertz a accepté de co-présider avec la présidente du Sénat, Madame Christine Defraigne, le Comité d'honneur de notre Corps consulaire de la Province de Liège: "les quarante". Nos deux co-présidents participèrent à notre soirée de gala du 31 Mars 2017 au Château St-Gerlach à Valkenburg.
Ce mercredi 12 Juillet 2017, Karl-Heinz Lambertz a été élu pour un mandat de deux ans et demi (jusqu'au début 2020) Président du Comité des Régions de l'Union européenne.
Qui est Karl-Heinz Lambertz ?
Etudiant puis enseignant à l'Université Catholique de Louvain-la-Neuve, ce juriste germanophone, également diplômé de la prestigieuse Université allemande de Heidelberg, a eu 65 ans le 4 juin dernier et compte 36 ans de vie parlementaire. Il fut Ministre un quart de siècle et présida le Gouvernement germanophone durant quinze ans (1999-2014). Il présida le Parlement germanophone de 2014 à 2016, année où il devint le Sénateur de cette Communauté. Choisi en juillet 2008 par le Roi Albert II comme émissaire pour contribuer à résoudre la crise gouvernementale belge, Karl-Heinz Lambertz a toujours manifesté une attention très positive à l'égard du Corps consulaire de la Province de Liège, non seulement en recevant officiellement un grand nombre d'Ambassadeurs mais aussi en associant les consuls de la province aux principaux événements de la région de langue allemande, des Carnavals à la Fête de la Communauté germanophone le 21 Juillet, en passant par la contribution décisive qu'il apporta à la création de postes consulaires spécifiques pour la Communauté germanophone tels ceux de l'Allemagne et de l'Autriche placés sous la responsabilité de nos collègues le Chevalier Yves Noël et notre trésorier Frédéric-Charles Bourseaux. Membre du Bureau du Parti Socialiste depuis plus de trente ans (1986), Karl-Heinz Lambertz est un européen convaincu. Président de l'Eurégio Meuse-Rhin en 2013-2014 (en contribuant au déménagement de son siège de Maastricht à Eupen), il préside puis 2010 l'Association desRégions frontalières européennes et il joue un rôle très actif (rapporteur, président de la délégation belge puis du groupe socialiste) au sein du Congrès des Pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe qui siège à Strasbourg. Mais c'est au Comité des Régions de l'Union européenne qu'il mène prioritairement son action pour une Europe plus solidaire. Membre du CRE depuis 1999, il a travaillé surtout au sein de deux commissions : celle de la culture, de l'éducation et de la recherche et celle de l'économie et du social. Devenu membre du Bureau en 2009, il fut choisi comme Président du groupe socialiste en 2011 et comme Premier Vice-Président en 2015. Nul doute que ses trente mois de présidence contribueront à dynamiser une des deux institutions consultatives (avec le Comité économique et social regroupant les interlocuteurs sociaux) que la Commission européenne a l'obligation de saisir lorsque les décisions à prendre relèvent de leurs compétences. Mais quelles sont celles-ci ?
Le Comité des Régions (CdR) de l'Union européenne compte 353 membres des 28 Etats de l'Union européenne (329 de 27 Etats après le Brexit). Son siège est à Bruxelles (Bâtiment Jacques Delors).
Créé en 1994, le Comité européen des Régions (CdR) est l'assemblée des représentants des pouvoirs régionaux et locaux de l'Union européenne.
Ses membres sont des présidents de régions, des maires ou des représentants élus des régions et des villes des États membres de l'UE.
Grâce au CdR, les collectivités locales et régionales de l’UE peuvent participer à l’élaboration de la législation européenne qui a un impact sur les régions et les villes.
Depuis sa création le CdR s’est employé à rapprocher les citoyens de l’Union européenne.

S’adressant aux 350 membres du Comité pour son discours d’acceptation, Karl-Heinz Lambertz a évoqué les nombreuses crises qu’affronte l’UE et souligné que: «C’est ensemble que nous devons travailler, guidés par nos valeurs fondatrices de solidarité, et poursuivre l’objectif de justice sociale et de progrès. L’Europe doit d'urgence recréer un lien authentique de confiance avec l’ensemble de ses citoyens en renforçant les politiques qui les protègent, et repenser la manière dont l’UE fonctionne. L’Europe s’ancre dans ses villes et ses régions. Elles doivent se voir accorder davantage de voix au chapitre pour décider de l’avenir de l’Europe».
Se référant explicitement à l’investissement à l’échelon local, le Président a ajouté: «Les collectivités locales et régionales doivent disposer de la capacité d’investir et de fournir des services publics de qualité à l’ensemble des citoyens et des entreprises», avant de faire valoir que «La politique de cohésion de l’UE joue un rôle déterminant pour réduire les inégalités régionales à travers le développement social, économique et territorial. Elle crée des emplois, renouvelle nos infrastructures et encourage l’inclusion sociale. Une politique de cohésion plus forte, plus efficace et plus visible est un élément indissociable de l’avenir de l’Europe. Une Union qui serait amputée de cette politique d'investissement n’est pas l’Europe que nous voulons».
Présentant les autres priorités de sa présidence, Karl-Heinz Lambertz a déclaré qu’il continuerait de renforcer les relations avec les autres institutions de l’UE, de faire entendre la voix des membres du CdR à Bruxelles, ainsi que de resserrer les liens avec l’ensemble des associations de régions et les représentations régionales.